Les complications de la chirurgie

Les complications de la chirurgie


Les complications de la chirurgie de la cataracte sont marginales mais elles sont possibles et il ne faut pas négliger l’information éclairée du patient.

L’expertise en chirurgie de cataracte de nos médecins est très importante compte tenu du volume annuel de cataractes opéré par chacun d’eux.  Mais le risque zero n’existe pas en chirurgie….

La rigueur du patient à effectuer correctement son traitement post-opératoire sera aussi un facteur déterminant dans l’absence de survenue de complications.

Une fiche exhaustive de consentement, établie par la société française d’ophtalmologie et détaillant les complications vous sera remise et sera à signer avant la chirurgie.

Voici les 4 principales complications à connaître :

Infection de l’œil / endophtalmie

Afin d’éviter toute infection grave de l’œil opéré, appelée endophtalmie, les chirurgiens injectent dans l’œil un antibiotique à la fin de l’intervention.

Le patient devra ensuite pendant plusieurs semaines instiller dans l’œil opéré un traitement de gouttes antibiotiques et anti-inflammatoires.

Décollement de la rétine

Bien que la chirurgie de la cataracte soit assez peu traumatique pour l’œil, elle présente néanmoins un petit risque de décollement de la rétine en particulier chez les rétines initialement fragiles (par exemple chez les myopes).

Il s’agit là d’une complication grave, nécessitant une réintervention en urgence pour remettre à plat la rétine.

 

Rupture capsulaire

La cataracte est entourée d’un petit sac, sous forme de capsule, présentant une grande fragilité, qui, lors de l’opération, servira de support à l’implant.

L’objectif de la chirurgie est donc d’ouvrir à minima ce petit sac pour en extraire la cataracte, puis y glisser l’implant.

Le risque opératoire réside dans la potentielle déchirure trop large durant la chirurgie.

Certains fragments de la cataracte peuvent donc glisser trop profondément dans l’œil et le chirurgien n’aura plus de support pour mettre l’implant, ce qui nécessitera une seconde chirurgie quelques jours plus tard, sous anesthésie générale.

Le chirurgien devra alors aspirer les fragments qui ont glissé trop profondément et positionner un implant spécial qui lui, n’a pas besoin de support.

Cela reste rare bien sûr, mais assez imprévisible malgré des mains expérimentées. Cette complication peut survenir due à une fragilité importante de base du petit sac, non détectable en pré-opératoire.

Oedème de la cornée

Lors de la chirurgie de la cataracte, le chirurgien délivre des ultrasons pour casser la cataracte. La cornée, c’est-à-dire le hublot de l’œil, va réagir avec un œdème qui met quelques heures à quelques jours à se résorber.

Plus la cataracte est importante, dense, plus le chirurgien devra délivrer d’ultrasons pendant la chirurgie et plus il y aura d’œdème de cornée, pouvant durer parfois plusieurs semaines.

En cas de cataracte très très dense, ou en cas de maladie de la cornée préexistante (cornea

Guttata, dystrophie de Fuchs), l’œdème peut mettre encore plus longtemps à se résorber, voire ne jamais disparaitre. L’œil nécessite alors une greffe de cornée endothéliale (DMEK).

Pour éviter et/ou évaluer le risque d’œdème de cornée, nos chirurgiens effectuent systématiquement chez tous les patients un examen poussé de la cornée au microscope spéculaire lors de la consultation pré-opératoire.

En cas de cornée fragile identifiée, le chirurgien peut alors adapter sa technique pour délivrer le moins d’ultra-sons possible et protéger la cornée par un gel visqueux particulier : la phakoémulsification douce.

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N’hésitez pas à prendre rendez vous si vous pensez être atteint de cataracte :